Au-delà du bouleversement profond provoque par le Corona depuis plus de 8 mois maintenant, les instituions tant financières que fiscales développent un système de recroisement d’information et recoupement de données obligeant les individus à respecter leurs obligations fiscales.
Il y a un an de cela, nous entendions parler timidement de vérification fiscale sur la résidence des retraités- vérification qui venait essentiellement des caisses de retraites françaises-
Actuellement, suite aux nombreux retraités qui viennent prendre conseil a mon Cabinet, il en ressort que les demandes de régularisation viennent tant des caisses de retraites que des banques israéliennes elle-même.
Effectivement, ces dernières exigent l’autorisation d’un expert-comptable sur la déclaration fiscale des retraités dans les pays concernés, avant de permettre les virements bancaires vers le compte Israélien d’un ole hadash retraité.
Comment expliquer le zèle des banques israéliennes ?
En fait, cela s’explique simplement par le fait que nous sommes en 2020 et que cette année est le début des échanges bancaires et fiscaux automatiques entre Israël et la France.
Cela s’explique également par le fait qu’à partir de 2018 les retraités étant montes après 2007 finissent leurs 10 années d’exemption et deviennent redevable de déclaration sur leur retraite perçue de l’étranger.
Juste pour rappel, selon la convention France Israël seules les retraites de source privées sont redevables en Israël après 10 d aliyah. Et selon le régime fiscal israélien qui s’applique aux retraites, il est tout à fait possible et même probable que l’imposition en Israël soit faible.
C’est pour cela qu’il est vraiment recommandable sous tous les aspects de la question de déclarer ses retraites à temps afin d’éviter des pénalités et complications injustifiées.